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Date de téléchargement | 29 janv 2015 |
Contributeur | Djuma Nsanzimana |
Couverture géographique | Rwanda, Parc national des volcans, |
Mots-clés | Gorilles, Dispersion, Paradoxe folivore, Modèle socioécologique, Infanticide, Prédation, Compétition alimentaire, |
Date de sortie | 29/01/2015 |
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Les modèles socioécologiques indiquent que la structure du groupe et les profils de dispersion des femelles des primates sont déterminés principalement par l’abondance et la distribution de la nourriture, les pressions de prédation et les risques d’infanticide. En réponse à ces influences, les femelles de primates folivores sont considérées comme relativement libres de se disperser en groupes ayant la taille et la structure optimales. Pourtant, certains folivores vivent en petits groupes malgré un risque potentiellement plus élevé de prédation, une incohérence apparente connue sous le nom de paradoxe du folivore. Cet article examine la dispersion femelle d’un primate folivore, les gorilles de montagne des Virunga. Les gorilles de montagne n’ont actuellement pas de prédateurs naturels, mais cette espèce présente une version différente du paradoxe folivore : pourquoi 50 à 60 % des femelles résident-elles dans des groupes mono-mâles plus petits malgré un risque plus élevé d’infanticide ? Dans cette étude, les femmes ont quitté les groupes d’un seul homme plus fréquemment que les groupes multimaux, mais les destinations de transfert n’étaient pas systématiquement biaisées en faveur des groupes multimaux et ces groupes n’avaient pas de taux d’immigration plus élevés. Nous n’avons trouvé aucune preuve de dispersion pour éviter la compétition alimentaire au sein de grands groupes, même s’ils sont devenus trois à cinq fois plus grands que la moyenne. Ainsi, l’absence d’un biais constant en faveur des groupes multimaux n’était pas due au fait qu’ils sont généralement plus grands que les groupes à un seul homme. Au lieu de cela, les incohérences apparentes peuvent refléter des opportunités de transfert féminines limitées, d’autres influences sur la dispersion et peut-être un déséquilibre évolutif dans lequel le comportement actuel n’optimise pas la forme physique.